Elevage du Clos de Marialan chiens et chiots Colley
 Les chiens Colley de l'élevage du Clos de Marialan

Les hommages à nos compagnons qui nous ont quittés

 
"Ils n'ont pas été là par hasard ... à pas de berger ils se sont avancés vers l'absence; le jour où ils nous ont quitté, je n'ai pas pleuré mes chiens, j'ai pleuré mes Amis; le temps que j'aime tant, c'est celui qui s'arrête quand je pense à eux."
Marie-Christine Poulain
 
"They was not there by chance. with step of sheep-dog they are advanced towards the absence; the day when they left us, I did not cry my dogs, I cried my Friends; the real time that I like so much, it is the one which stop when I think of them."
Marie-Christine Poulain
 
    • Herby's Dream Alcapone (Teddy) (2010-2023)
    • Ewenn Black du Clos de Marialan (2009-2021)
    • Hennky Gold du Clos de Marialan (2012-2021)
    • Firefly in Black vom Weidenhof (2009-2019)
    • Intrepid Class in Blue d'Arbarnakat (Louna) (2013-2018)
    • Carmen (2007-2018)
    • Unexpected Charm des Sables d'Enthéa (2003-2013)
    • Rooper (2000-2013)
    • Otton du clos de Marialan (1998-2009)
    • Jazoo des Douces Folies de l'Espérance (1994-2009)
    • Loriane et Laslo (shetland) (1995-2008)
    • Rudley black de Cathyja (2000-2007)
    • Jéween du chemin des Randonnées (1994-2004)
    • Godspell de Florange, "Boy" (1991-2004)
    • Iolfy Blue-Toony (Shetland) (1993-2004)
    • Famous Hero de Florange (1990-2002)
    • Howell black de Cabrenysset, "pépère" (1992-1999)

 


teddy hommage

Herby's Dream Alcapone (Teddy)

(2010-2023) 
Photo: Teddy à 13 ans.

Pleurer en silence ton absence, sourire en pensant à toi… Marie Poulain.

Teddy était MON Teddy, un colley si exceptionnel de gentillesse, tout le monde l'aimait ; dans ses presque 13 ans de vie, il avait eu quelques déboires de santé, mais sa force de vaincre ses douleurs du dos dûes à l'arthrose, correspondait si bien avec son caractère de battant, sa devise était : "je veux je peux", et jamais il ne s'est plaint, il était très fort physiquement et psychologiquement ; par contre, il n'avait jamais accepté le départ de son vieux copain Ewenn, et il n'avait jamais réussi à canaliser sa peine et sa tristesse, et les manifestait en mangeant moins, le léchage de sa patte était un trouble de sa dépression ; sa seule faiblesse, son seul manque de résistance morale, son désespoir, le temps passé dans l'effort d'oublier, étaient la seule cassure de sa devise qui assombrissait ses jours ; il était très important pour moi de lui parler, le câliner et je pensais que le temps était un allié pour se remettre de son chagrin qui ne s'est jamais apaisé...

J'ai toujours eu un besoin d'intensité, ce qui m'a toujours fait me retrouver dans des situations d'osmose où l'influence réciproque existait entre Teddy et moi, cette complicité que l'on ne recherchait pas mais qui existait naturellement ; mon Teddy ne ressemblait qu'à lui... ce qu'il a été dans ma vie n'a pas de nom.

Durant plusieurs jours, Hysène ne quittait plus son Teddy, avec un air si triste que j'avais compris que son départ approchait, mais j'espérais me tromper car il continuait à me demander ses promenades dans la montagne, il pouvait rester plusieurs minutes à contempler la nature, se coucher sans bruit dans l'herbe pour écouter le brame des cerfs ; il avait gardé son atavisme de berger, il ne pouvait plus courir après les moutons, mais il les surveillait ; ici, les vaches sont en liberté en altitude, le fermier préfère les voir sans clôture dans la prairie ; lorsqu'elles s'éloignaient vraiment trop loin, Teddy les ramenait en bas de la montagne et surveillait qu'elles ne s'éloignent pas.

Hysène a tellement de peine, pourrai-je la persuader qu'elle doit manger sans toi, se promener sans toi, retrouver ses moments de gaieté sans toi...

Mon Teddy, mon "bébé", tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout avec moi où je suis ; tu manques à mes jours, demain s'inventera sans toi... Ton infinie tendresse, ta gentillesse, ton sourire et tes bisous de chaque jour me manquent énormément... ton départ est si cruel, je suis certaine que tu aurais voulu voler le temps pour que rien ne s'arrête...

Il y a des larmes qui sont belles, qui parlent d'un passé, et regarder tes photos sont des moments précieux, je souris aux années de bonheur passées ensemble, mais je suis prisonnière de ma peine.

Teddy est parti naturellement, doucement, entouré de Alain, moi et Hysène. Parmi toutes ces étoiles dans le ciel, laquelle es-tu...

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

 

ewenn marialan

Ewenn Black du Clos de Marialan

(2009-2021) 
Photo: Ewenn à 12 ans.

Chaque jour je regarderai ton arbre préféré sous lequel tu aimais t'y reposer, ses feuilles recommencent à pousser, je lui parlerai de toi; les oiseaux continueront à s'y poser et à chanter, peut-être en pensant à toi … Marie Poulain. 

Aujourd'hui, à la dernière page du Livre de Vie de notre pépère Ewenn, il y a écrit le mot "FIN" ; son Livre est maintenant fermé pour toujours...

Lui qui n'avait jamais été malade de sa vie, il était devenu aveugle, avait eu un avc, sa patte arrière déformée par l'arthrose, même doublées en quantité, ses doses de morphine ne l'aidaient plus ; il avait 12 ans, a rejoint Hennky au Paradis des toutous, disparu 8 jours auparavant.

La veille de ta disparition, Teddy, Hysène et Velvet te faisaient mille bisous, ne te quittaient pas, j'avais compris que ton départ pour l'Eternité était venu ; à ton dernier matin, tu avais rassemblé tes forces pour aller voir tes chèvres... qu'il pleuve, qu'il vante, qu'il fasse soleil, tu aimais vivre auprès d'elles, c'était ton côté très indépendant; tu étais un berger avec d'exceptionnelles qualités ; il y avait dans tes yeux si doux, des pensées chargées d'émotion lorsque tu apercevais un oiseau dans son arbre ; J'admirais tes grands instants de silence que je contemplais avec curiosité, qui m'intriguaient parfois... J'avais deviné que tu n'avais besoin que de la Nature, et que ce lien avec cette Nature t'était nécessaire, vital. J'avais trouvé en toi l'essentiel : ta gentillesse et ta bonté... mais chaque colley n'est-il pas semblable !! Ton "kiki" cochon que tu aimais tant est resté dans ton terrain, tu l'avais depuis si longtemps, je sais que personne ne voudrait jouer avec ; tu as fait beaucoup d'enfants ailleurs que chez nous et tous ont ton gentil caractère, ton atavisme berger.

En 2011, Ewenn avait été plusieurs jours en stage pour passer des tests et être formé par un formateur agréé de la SCC, médiateur thérapeutique, pour exercer l'activité de "chien Médiateur" ; il avait obtenu son diplôme de Certificat d'Aptitude à exercer cette activité dans les hôpitaux ; très stable psychiquement, très à l'aise dans ses activités de médiation, pendant des années il a travaillé dans les hôpitaux, intervenant auprès des personnes malades, handicapées, âgées, pour contribuer à leur mieux-être; ses compétences relationnelles avaient été démontrées positives et bénéfiques ; ces personnes retrouvaient leur sourire, leur goût pour la communication, car il leur apportait beaucoup affectivement, il arrivait à obtenir une amélioration de leur comportement et de leur moral.

Je souris aux années de bonheur que tu nous as offertes avec tant d'Amour ; je vais laisser le temps au temps pour apaiser ma peine et accepter ce que Dame Nature a décidé...

Alain ne veut pas que je parle de toi, il souffre de ton absence en silence… Il t'avait accompagné toutes ces années dans ta fonction de chien Médiateur, que de souvenirs intenses pour lui… Tu lui manques énormément.
Mon pépère on t'Aime si fort, si fort.

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

hennky marialan

Hennky Gold du Clos de Marialan

(2012-2021) 
Photo: Hennky à 9 ans.

Derrière la lumière de mes sourires se cache l'ombre de ma peine. Marie Poulain. 

Notre Hennky nous a quitté… notre gros nounours d'Amour si doux, si beau, si coquin et... si têtu... quel vide sans toi, je n'ose pas regarder tes baballes restées dans ton terrain et aucun de tes compagnons n'y touche !!
Tu devais être papa avec 2 femelles différentes de chez une amie éleveuse, quel désespoir aussi pour elle !!! Tu as été papa très jeune et tu aimais tant tous tes bb !! Lorsque je les sortais dans leur terrain, tu m'apportais toujours la bouteille d'eau lorsque leur gamelle était vide, et tu attendais que je leur verse de l'eau ! Tu adorais jouer avec eux, tu leur donnais ta balle préférée, c'était cadeau pour eux, et tu leur apprenais à jouer avec, mais tu ne te rendais pas compte que ta balle était trop grosse et eux si petits, mais tu leur transmettais ta joie, l'envie de jouer ! Tu avais appris à ton inséparable Velvet à travailler avec nos chèvres.
J'entends encore tes aboiements provocateurs et insistants lorsque tu m'apportais ta balle pour jouer avec toi… Je regardais en face les vraies valeurs du bonheur avec toi; maintenant, la différence c'est ton silence… Le temps avec toi n'existe plus, il a disparu, sauf lorsque je regarde tes photos, moments privilégiés, inoubliables, irremplaçables, essentiels.

Il y a des larmes qui sont belles, des larmes d'un bonheur passé, mais le temps reprend ce qu'il a donné, je voudrais être étrangère à cette réalité ; la vie est toujours si pressée de s'en aller...

Ton orgueil, comme une provocation à ta fin de vie que tu ressentais, m'emmenait avec toi pour t'aider à te battre, aidé de mes baisers, de mes mots tendres pour t'encourager dans ta douleur physique et morale ; tu m'avais offert tout ton courage pour toutes tes souffrances enfouies sans jamais te plaindre.
Tu avais mal lorsque j'avais mal, tu étais heureux lorsque j'étais heureuse, tu pleurais lorsque je pleurais ; avec ta sensibilité, tu savais mes mots sous mes silences.
Mon quotidien n'est plus géré en intensité de ta tendresse, la douleur de t'avoir perdu est inévitable, indomptable pour le moment, mais je ne peux pas hiberner de cette douleur que je dompterai, il me faut laisser le temps au temps...
On t'Aime mon Nounours; tous nos Amis et connaissances t'aimaient infiniment, parce que tu étais un colley si exceptionnel !!

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

firefly

Firefly in Black vom Weidenhof

(2009-2019)

Mon irremplaçable luciole, faut-il pleurer ou sourire en pensant à toi ... tu t'es endormie, n'échappant pas à ton Destin lorsqu'il est stupide ... Marie Poulain.

Notre Firefly, notre douce, notre chanteuse, ma luciole comme j'aimais te nommer...

tu nous a quitté si brusquement, et quand je pense à toi, je ferme mes yeux et je vois ton dernier regard, ton dernier si gros câlin, quel câlin d'Amour !!! j'avais compris que tu savais... tu étais toujours avec Hennky qui était ton meilleur copain, manger avec lui, dormir, jouer avec lui !! Lui qui adore sa balle, il la partageait avec toi dans vos jeux, mais tu détestais perdre !! Lorsque je lançais la balle et que c'est lui qui la rattrapait... tu pleurais très fort !!! lorsque c'est toi qui l'attrapais, tu me la ramenais... en chantant si fort !!! Ma p'tite luciole... Maintenant, Hennky joue avec sa balle, avec moi... sans personne d'autre !! Un matin, avant que tu nous quittes, il a hurlé des heures durant, nous avions compris ton futur départ...

Tu étais extraordinaire, tu chantais du matin au soir !!! Lorsqu'on me téléphonait, tu écoutais à l'écouteur, puis tu racontais une histoire que toi seule comprenais, tu chantais lorsque tu reconnaissais une voix, mais lorsque c'était le soir qu'on me téléphonait, alors là, tu racontais ta journée et tu n'aimais pas que je t'interrompe !!! Je prenais tant de fois plaisir à te regarder donnant tes tendres bisous à Alain, mais était-ce nécessaire de le narguer en lui tirant sa moustache, mais terminant par une passionnante léléche !! Tu aimais tant flâner dans notre prairie et tu étais la seule à ramener un tas de p'tites branches, de ronces dans ta grosse fourrure; à chaque retour de tes promenades, je ne te reconnaissais plus, tant tu avais l'air d'une aventurière, d'une campagnarde, d'une vraie bergère en fait, et à regarder ta noble attitude, tu étais ravie, je te contemplais avec curiosité !! tous tes enfants chantent comme toi, les pauvres oreilles de leurs maîtres, mais d'après ce que je sais, ils maîtrisent en souriant !!
Nuits et brouillards ternissent désormais mes journées dans lesquelles je pense si fort à toi, alors j'hiberne... pour le moment, c'est à peine si je m'aperçois que le soleil de printemps revient... oui je pleure ton absence, oui je souris aux années de bonheur que tu nous a offertes avec tant de tendresse; tu t'es endormie, n'échappant pas à ton Destin lorsqu'il est stupide... Ce Destin qui crée des événements si insupportables, que j'ai parfois envie de crier stop à l'injustice, cette injustice qui m'a séparé de toi; les toutous aussi bons que toi ne devraient jamais s'éteindre... On peut baisser la tête mais jamais les bras, on peut tomber à terre à genoux mais jamais à plat ventre, alors puissent ces moments privilégiés vécus avec toi, nourrir mes souvenirs pour mes instants de nostalgie.

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Louna

Intrepid Class in Blue d'Arbarnakat (Louna) 5 ans

(2013-2018)

Dans les lignes de mon écriture, qui comprendra vraiment l'intensité de mon manque de toi … La force de l'optimisme c'est accepter la fatalité.
Ma Louna, ma Douce … tu resteras notre petite Lumière qui ne s'éteindra jamais … Marie Poulain.

Mon hommage pour toi, parce que je t'Aime, mais parfois les phrases ne peuvent se prononcer ou s'écrire, il faut les vivre … Il m'est très difficile de poser mes mots au bout de mon crayon, de parler de ton caractère tant tu me manques … Alain ne veut plus que je lui parle de toi, il est trop touché par ton départ imprévu, trop malheureux.
Tu es venue si tard vers nous, à l'âge de tes 3 ans, et tu es partie trop tôt … au bout de ton âge, il y avait encore des années de jeux, de promenades, de câlins ensemble; les oiseaux semblent pleurer ton absence, il me semble ne plus les entendre chanter comme avant … tu t'es endormie dans nos bras, tout doucement, pour toujours … tu nous manques tant, nous pleurons en silence ton absence…

Lorsque tu es arrivée chez nous si peureuse, si méfiante de la main humaine, ton passé t'avait desservi; j'ai laissé faire le hasard, ce que tu voulais décider, et je n'ai jamais regretté; à force d'observation, de tendresse, je t'ai appris à avoir confiance en nous, tu as vite compris que l'on t'Aimait dès le début de ta venue, à nos côtés il te fallait tout ré apprendre des humains; souvent, en te regardant, je me disais: "que serai-je sans toi si tu n'existais plus" car tu étais si différente des autres, si exceptionnelle d'intelligence, de bonté, aimant te cacher à nous faire perdre patience; franche et impulsive, un peu rebelle, libre à n'aimer que nous, les autres, c'était ta tempête, mais ton indifférence envers eux ne me déplaisait pas … ta confiance n'était vouée qu'à nous; puis il ne fallait pas exiger de toi une obéissance aveugle, tu aimais prendre ton temps pour exécuter nos ordres, là était ton plaisir de nous narguer; tes colères parfois, ne m'étaient pas indifférentes, car je savais que certains événements, certaines situations te rappelaient ton passé négatif, ce passé qui t'était toujours présent malgré tout … La nuit n'aime pas qu'on la regarde, c'est pour ça qu'elle est noire, mais en levant mes yeux vers le ciel, j'aperçois chaque soir une petite Lumière qui scintille, est-ce toi ma Louna ??? lorsqu'il y a des nuages dans le ciel certains soirs, je ne vois plus ma p'tite Etoile et j'ai peur de ne plus te voir scintiller, peur de ne plus te dire bonne nuit comme d'habitude, alors dans mon souvenir défilent mes journées avec toi … tes galopades dans notre prairie, tes courses folles pour arriver la première à notre portail pour exprimer ta colère au facteur jamais rassuré de ta présence, tes rages lorsque humains ou chiens ne te comprenaient ou ne t'obéissaient pas assez vite, il leur fallait entrer dans ton jeu et se soumettre à tes désirs !! que ta voix gronde ou s'apaise, tu n'étais pas sans charme; il y avait dans tes yeux si doux, des pensées chargées d'émotion; je savourais tes jeux, tes gros câlins, nos promenades … et tes poses photos … tu aimais que je te photographie, tu savais adopter tes attitudes devant l'objectif, fière, et je soupçonne que tu te sois trouvée belle … mais oui ma Louna que tu étais belle, on savait t'admirer, même en dehors de tes séances photos !! presque chaque jour je te contemple sur ces mille images que j'ai réalisées de toi avec tant de plaisir !!

On t'a Aimé, on t'Aime, on t'Aimera à l'infini … Marie Poulain.

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Carmen chien colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Carmen à 11 ans

(2007-2018)

Je n'oublierai pas qu'on a été ensemble pour les joies, les pleurs, les sourires, les jeux, les promenades; dans tes yeux j'ai vu toute ta Tendresse et tout ton Amour; tu as emporté avec toi tout ce qui nous ressemblait ... Je vais me ré inventer des rêves, mais je vais m'apercevoir qu'ils seront une prière, ma prière pour toi ma Carmen. Marie Poulain.

Marie Poulain.

L'hommage à Carmen :

Carmen était une petite princesse d'Amour, si douce, si gentille, calme, joueuse, coquine, très intelligente: elle comprenait tout très vite, sociable, très à l'écoute; sa couleur noire était très foncée, ainsi que ses feux aux joues, belle elle l'était !! mais d'où lui était venue son immense fourrure !!! elle aimait la neige; chef de meute de nos colleys, elle se faisait respecter d'un seul regard, mais jamais elle ne provoquait de bagarre; respectueuse, elle n'était jamais dans l'erreur; elle était la plus belle des qualités: franche avec nous, avec tous; notre Carmen n'est plus … le chemin de sa vie s'est terminé … Sa grande passion: elle aimait travailler avec nos moutons et ceux des voisins, d'amis, et de bergers qui la sollicitaient; très bonne bergère, c'est elle qui avait appris à tous nos colleys à sortir nos moutons, aller les chercher en bas de notre prairie, les rentrer et les stopper dans leur élan ... comme elle, ses enfants, ses petits enfants et même ses arrière petits enfants ont le même atavisme berger ! son autre passion: les oiseaux: elle était toujours en admiration devant eux, elle prenait ses élans pour voler comme eux, mais c'était "plouf", ce qui la vexait beaucoup !! … Elle était également "chien visiteur" dans les maisons de retraite, très heureuse de se rendre utile, et très appréciée pour sa fonction.

Notre maison ayant été incendiée, tu as du nous quitter pour aller vivre en Allemagne chez nos Amis; tu as eu confiance en moi lorsque je t'ai dit que tu reviendrais bientôt chez nous, je suis certaine que tu attendais ce jour ... je sais que tes derniers mois ont été tout plein de bonheur avec nos amis Gerhard et Ariane qui t'ont aimé comme on t'aimait; mais ton coeur s'est arrêté ... Gerhard t'a mise sous terre dans un bel endroit de ton terrain chez lui, ta tête tournée vers le soleil levant, soleil que tu aimais tant; dans 3 mois tu aurais été de retour chez nous en France ... ma peine est double de n'avoir pu te donner un dernier bisou; encore une fois, je vais apprivoiser ma peine … En Allemagne, Eva et Karsten ont ta belle lignée en ayant gardé ta fille, ta petite fille et ton arrière petite fille, un grand merci à eux; Alain et moi avons ta merveilleuse petite fille: notre si câline et douce Hysène.

Beaucoup de personnes continuent à t'aimer, à penser à toi … ils ont tes enfants qui te ressemblent tant, tes petits enfants ...

Le temps ne peut effacer ni atténuer les souvenirs des moments partagés avec notre Carmen; puissent ces moments privilégiés, nourrir mes souvenirs pour les années à venir …

Les chiens ne nous abandonnent que pour mourir, mais ils nous laissent leurs merveilleux souvenirs pour éclairer le reste de notre chemin.

Des mots de douceur, pour l'éternité: Alain et moi on t'aime ma Carmen ...

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Unex chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Unexpected Charm des Sables d'Enthéa

 
Ma peine était interdite à tes yeux lorsque tu es parti en douceur dans mes bras, si tendre, si confiant... J'aurais aimé dire à la vie "retiens encore un peu mon Unex, je t'en supplie" J'aurais aimé rendre éternel ce qui n'est pas éternel ...

Marie Poulain.


Unex à 10 ans. 2003-2013

Unex a décidé de nous quitter le même jour que Rooper, Destin inattendu...

 

Il aimait le vent... était jaloux des nombreuses coupes de victoire lors des concours d'expositions canines de Rooper; Rooper aimait le soleil et la neige, était jaloux des beaux bébés qu'avait eu Unex; ils n'étaient pas les meilleurs amis, seulement copains: ils étaient tendres, câlins ; ils sont partis ensemble, au Paradis des toutous; le temps d'assumer leur départ et de pardonner au Destin, et il faudra que l'impossible devienne possible et fermer les yeux pour ne penser qu'aux merveilleux moments passés ensemble ... j'aimerai que l'été tarde car ils ne verront pas cette belle saison... ils se sont éteints tout doucement dans mes bras, je n'ai pas pleuré afin de leur donner mes meilleurs câlins; je suis heureuse de leur avoir offert des années de vrai bonheur....

Je ne pourrai plus aimer ce joli mois de Mai qui a vu partir mes 2 toutous d'Amour... c'était l'anniversaire à Ewenn et la naissance de ses beaux bébés avec la maman de notre Hennky, la naissance des beaux bébés de Teddy avec la maman de notre Ewenn, c'était également mon anniversaire et ma fête des mères... je ne l'apprécierai plus comme avant, je n'attendrai plus ces premiers rayons de soleil, je ne penserai plus au retour des hirondelles, les arbres en fleurs me seront égal ; chaque mois de Mai de chaque année à venir me laissera un goût amer et j'aurai froid comme en hiver.

Unex était unique en beauté, douceur, gentillesse, c'était un toutou d'Amour, tendre et sentimental, qui nous donnait tout plein de gros câlins chaque jour ... il avait fait beaucoup de bébés aussi beaux et gentils que lui; il aimait le vent, peut-être parce qu'il lui soulevait ses longs poils, lui qui en était si fier !!! lorsque les gens nous rendaient visite, Unex grimpait sur le fauteuil, de façon à ce que tous admirent sa très belle fourrure, et il fallait qu'on lui dise : " comme tu as une belle mongolfière de poils Unex !! ", et il se retournait pour voir si on l'admirait !! il avait raison d'en être aussi fier, car il avait une fourrure incroyablement longue et épaisse; il appréciait que je lui dise qu'il était le plus beau des toutous ! vivre avec lui, c'était vivre avec le meilleur de la gentillesse et de la tendresse; j'aimais regarder cette petite lueur dans ses yeux, étincelle de son bonheur lorsque je l'autorisais à aller se promener sur le trottoir, il était si heureux que je lui fasse confiance, et il n'allait jamais trop loin, il ne me décevait jamais.
Il ouvrait toutes les portes et prenait plaisir à me narguer lorsque j'oubliais de les fermer à clef ! Je savais en rire, mais pas devant lui ! Il détestait lorsque ses copains lui prenaient ses baballes préférées; très dominant, il gardait son territoire avec sérieux et le soir il éloignait le renard qui s'y approchait; il travaillait avec les moutons, mais préférait surveiller les vaches, c'était beaucoup moins fatigant ! il avait transmis son atavisme de chien de berger à certains de ses enfants, il leur avait également transmis son vilain petit défaut : ouvrir les portes des clapiers aux lapins !!

Il avait puisé ses forces dans cette urgence de vivre, mais la maladie qui le rendait si faible a gagné, et pour la seule fois de sa vie il était devenu si triste, Alain et moi avions tout fait pour l'aider ... avec beaucoup d'espoir ...

Je vais essayer de ne plus saigner de ton départ, il n'y a pas de rêve interdit; dehors la pluie tombe, pourvu qu'elle arrive à laver ma peine ...

Tu es sorti de ma vie actuelle, mais tu ne sortiras jamais de mes pensées, et j'offrirai ma prière pour avoir cette force au fond de moi de moins souffrir de ton absence ... et me taire; ce sera mon joker à mon optimisme.

Pour l'instant je n'ai plus de réel repère, mais je rêve ... ne me réveillez pas, mon Unex est près de moi ... lorsqu'on écrit avec le cœur, on ne fait pas de râtures, on t'Aime mon Unex. Marie Poulain.

Otton chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Otton du clos de Marialan

Je subirai ton silence et ton absence, et si un jour mon stylo glissait sur un bout de papier, j'écrirai combien tu me manques.

Marie Poulain.
Otton à 11 ans. 1998-2009

 

Mon Otton nous a quitté aujourd'hui, il avait 11 ans... irremplaçable, exceptionnel Otton, je le pleurerai toujours; je me sens perdue sans lui, il me protégeait de tout et de tous, son départ inattendu me bouleverse, ainsi qu'à Alain qui est aussi malheureux que moi.

Otton, c'était la générosité, la tendresse, c'était aussi la douceur du danger ... douceur de vivre avec lui, danger de le voir partir un jour; il avait ses mots de tendresse dans ses yeux ... ces yeux qui m'interrogeaient toujours, ces yeux sincères qui me donnaient de l'émotion, je me grisais de ses regards si tendres, si envahissants.

Tu es parti "mon bébé", départ très inattendu, que je n'accepte pas .... je t'ai toujours appelé "mon bébé" ... peut-être parce que je t'avais longtemps nourri au biberon dès ta naissance; tu avais un caractère spécial que j'étais seule à admirer et certainement à comprendre, car il fallait deviner les raisons qui te fâchaient parfois; tu aimais râler après Alain que tu respectais à ta façon, mais lorsque, chaque jour, il était l'heure d'aller chercher le pain, tu lui faisais les yeux doux, tu t'asseyais devant la porte, te retournant pour t'assurer qu'il te regardait, tu poussais ta gentillesse en lui tendant ta papatte, et là, c'était gagné, il t'emmènerait avec lui, car tu adorais aller en voiture chercher le pain ou te promener, ton fils Rooper attendrait bien son tour pour demain ou .. après-demain.. ! tu avais tant été aimé par ta maman Jéween, qui te pardonnait tout, que lorsqu'elle nous a quitté, ton caractère s'en était ressenti négativement, elle te manquait tellement, tu n'a jamais assumé son départ, jamais; tu as fait beaucoup de bébés, aussi beaux que toi, aussi bons que toi; à la maison, il y a ton fils Rooper, ta fille Star, ton petit fils Denn; il y a 2 mois tu nous a fait un merveilleux cadeau: ton fils Dalton qui a le même caractère que toi, le même regard franc et malin.

A chaque fois qu'un de mes colleys me quitte, je me dis: que restera t-il de moi... de mes pensées, de mon chemin sans eux .. mais la loi du silence, c'est de ne pas vouloir voir couler ses larmes, et je sais que je ne dois pas pleurer parce que tu n'es plus, mais que je dois sourire parce que tu as été, je subirai ton silence et ton absence; et si un jour mon stylo glissait sur un bout de papier, j'écrirai combien tu me manques.

Tu n'as pas provoqué ton Destin, tu as suivi ton chemin, ce chemin qui venait de l'Ecosse et qui menait à la tendresse, et si tu es parti, tu ne m'as pas quitté ... je t'Aime "mon bébé". Poulain Marie.

Loriane et Lazlo, chiennes Shetland sur l'élevage du Clos de Marialan

Loriane et Laslo (shetland)

(1995 - 2008)

Nos deux "pupuces" shetland étaient soeurs de portée, ont vécu ensemble 13 ans et demi, nous ont quitté ensemble ; heureux destin car elles étaient inséparables ; mille calins comme vous les aimiez mes pupuces d'Amour.

Marie Poulain.

Nos deux "pupuces" étaient arrivées ensemble chez nous, blotties l'une contre l'autre ...

 

Depuis ce jour, elles ont continué à se blottir ainsi l'une contre l'autre , s'adorant, inséparables ; lorsque l'une accouchait, c'était l'autre qui regardait à la fenêtre et qui gémissait à chaque contraction de sa soeur ; lorsque Loriane allait chez le vétérinaire pour se faire soigner sa papatte , Laslo hurlait pour qu'on l'emmène aussi ; elle attendait sa soeur dans la voiture, mais au bout de 5 minutes, elle appuyait sur le klaxon sans le lâcher, pour qu'on vienne la chercher, elle s'inquiétait pour sa soeur ! et c'était toujours ainsi lorqu'on les emmenait car parfois l'une se tordait sa papatte... manque d'attention en courant ! mais elles n'ont jamais été malades, sauf en dernier ... vieillesse oblige ... mes pupuces ... je voudrai tant que vous soyez encore toutes les deux blotties contre moi, l'une contre l'autre, à me regarder, ou être sur mes genoux, comme tant de fois, vous adoriez ! alors, lorsque je touche du bout des doigts mon rêve, en fermant les yeux, je vous sens auprès de moi ...
Les choses de la vie ne sont pas celles que l'on possède mais celles qui nous possèdent ; je vis ce qu'il me reste de vous : votre regard si doux, votre joue tendue pour avoir des bisous, vos larmes de bonheur lorsque je vous faisais des gros calins... parce qu'un chien ça sait pleurer aussi de bonheur ; plus tard, je m'inventerai des images... mes deux pupuces faisant le tour de notre prairie, puis se prélassant au soleil, tapant à la fenêtre à l'heure des croquettes, attendant que je creuse un chemin pour aller faire vos besoins dans la neige qui était toujours beaucoup plus haute que vous, alors pour baisser culotte .. pas possible sans le petit chemin creusé par mes soins ou ceux de Alain qui prenait si soin de vous, c'est qu'il vous aimait tant aussi !!!

votre gentillesse et votre immense tendresse me manqueront toujours ; croyez-vous qu'une vie ça se résume à se dire adieu un jour ?

Tag blend et texte : Marie-Christine Poulain.

Jeween chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Jéween du chemin des Randonnées

(1994 - 2004)

Elle était douceur, tendresse, bonté....
elle était tout simplement "ma doudouce",
notre bonheur.

Marie Poulain.

Jéween à 10 ans

Chaque année on attend tous le printemps avec impatience: premières fleurs,premières senteurs,premiers rayons de soleil qui réchauffent si bien le corps et l'esprit.... tout est beau dans la nature..... cette année je ne vois pas ces fleurs, je ne sens pas ces si doux rayons de soleil, tout est gris dans mes yeux et dans mon coeur: Boy, Iolfy, Jéween ont juste eu le temps de voir nos hirondelles revenir dans notre grange; ces hirondelles qui sont revenues plus tôt que les années précédentes, comme-ci qu'elles ne voulaient pas rater de vous revoir tous les trois...
Je n'ai jamais eu l'envie ou le besoin de t'appeler autrement que "ma doudouce", même quand c'est toi qui décidais ferme de dormir avec Rudley, ou Rooper, ou.... peut-être Unex .... l'image de ta douceur a été ton remède contre tes caprices.
Tu n'as jamais manqué d'attention envers ton fils unique Otton que tu as gâté, trop gâté; tu lui as tout permis de faire, même d'éternuer..... mais.... pas plus de 2 fois de suite !! pour les autres: c'était interdit, tu te fâchais... et drôlement même !! en remerciement il a toujours respecté les lois que tu lui imposais; une très grande complicité vous unissait.
Tu adorais éduquer chaque chiot qui restait chez nous.... 1ère leçon: lui apprendre à monter sur les pierres qui longent le grillage de notre terrain; 2ième leçon: déterrer les vers de terre, les tirer et les laisser retomber comme un élastique; 3ième leçon: chasser les souris, les attrapper, les lancer en l'air et ... constater qu'elles étaient abasourdies; mais tu avais la gentillesse de les ranimer pour les voir recourir, pour les rattrapper à nouveau, pour les.... ma douce, quelle leçon pour le chiot qui, assis, n'en loupait pas une !!! 4ième leçon: 3 fois par jour tu emmenais le chiot promener dans notre prairie... attention: strictement interdit de courir dans tous les sens: obligation qu'il te suive à 1m et faire le tour de la prairie en longeant le grillage pour profiter de l'ombre; 5ième leçon: s'allonger sur l'herbe à l'ombre du gros pommier de notre prairie que tu adorais, pour un repos bien mérité d'une heure !! le chiot: pas le droit de bouger,uniquement respecter ce repos; ah, j'oubliais: le "top du top": lui apprendre à se cacher derrière nos sapins ( le plus gros de préférence) lorsque je vous appelais et vous cherchais pour la sieste; ma douce,ma meneuse de revue !! tu as été une parfaite éducatrice et tu as eu de parfaits élèves !!! .....
....Boy prenait la relève aux 6 mois du chiot,mais... plus raisonnablement,plus professionnellement,plus sérieusement,c'est qu'il ne rigolait pas notre Boy pour l'éducation d'un chiot !! mais tellement patient et gentil !!! et les bons résultats étaient là !!!
Quand je te voyais si malade certains jours, je me disais que parfois la vie ne vaut rien, et lorsque tu allais mieux le lendemain, je me disais que rien ne vaut la vie,cette vie avec toi ou j'ai partagé ta sensibilité,ta soif absolue de tendresse et de calins,tes p'tits caprices qui me faisaient sourire; toi si malade,si faible,tu économisais tes forces pour te promener avec Unex dans notre prairie 3 fois par jour, parce que tu le savais si malheureux de ne plus avoir son ami Boy qui l'accompagnait chaque jour.
Ma "Douce", je saurai sécher mes larmes parce que je sais que tu ne souffres plus, mais il faudra laisser le temps au temps...
........ On t'Aime ma si douce Jéween.

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

iolfy chien Shetland sur l'élevage du Clos de Marialan

Iolfy Blue-Toony (Shetland)

(1993 - 2004)

"Le regard des chiens s'exprime dans une langue particulière qui provient directement de leur âme".

"Mon iolfy : tu étais le soleil contre moi".

Marie Poulain.

 

IOLFY.....
....... au regard si bleu,si profond,presque envouteur,si doux,si discret,obéissant,tendre et calin et ...si fier !!
Boy qui nous a quitté récemment, t'a manqué, trop manqué; tu ne voulais plus te promener dans notre prairie sans lui le midi et le soir comme tu avais l'habitude de le faire... même avec tes autres copains qui t'appelaient pour y courir; tu t'es laissé aller à ton chagrin et même mes gros calins n'ont pas suffi à te remonter le moral, ce moral que tu avais pourtant et toujours en toi quoiqu'il arrivait.
Ton coeur a lâché ce lundi 2 mai, au lendemain du jour d'anniversaire de notre Jéween qui va nous quitter bientôt elle aussi et qui te désespérait d'être si malade, toi le sensible.
Mon Iolfy si pétillant, fallait pas que tu partes maintenant, pas encore, ou alors fallait prévenir....
Otton en a assez de voir ses compagnons disparaître, il fait la grève de la faim; Rudley, nôtre "matcho", n'a jamais eu les épaules et la tête aussi basses... et les autres... et nous....
Iolfy si loin de nous et si présent malgré tout; on t'aime mon crâneur, on t'Aime.

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Howell, chien colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Howell black de Cabrenysset, "pépère"

(1992 - 1999)

"Pépère Howell": le Roi de l'obéissance, très jaloux et possessif, une montagne de gentillesse. Il surveillait constamment son territoire et prenait son role de gardien très au sérieux.

Marie Poulain.

 

L'hommage à mon pèpère Howell :


Je ne lui en n'ai jamais écrit car au moment de sa disparition j'avais eu beaucoup trop de peine: j'avais l'impression que ce que j'aurais écrit en hommage aurait été banal par rapport à tout ce qu'il était comme formidable compagnon....
Aujourd'hui: 7 ans après sa disparition..... son hommage :
Je ne suis pas guérie de ton départ mon pépère, seulement apaisée parce que je me mens ... je n'ai jamais pu accepté ce départ précipité, inattendu... parce que je t'ai tant aimé et respecté, je t'ai emmené dans un monde meilleur, libre de douleurs; maintenant je t'imagine heureux dans ton nouvel univers.
J'avais signé complicité pour l'éternité, puis j'ai dessiné sur un papier un ar en ciel, celui qui t'a emmené si loin de moi; j'ai vécu avec le meilleur de ta tendresse, toi si obéissant, si gardien de ton territoire, digne et fier; qui aurait pu comprendre tes moments de jalousie,ta possession impulsive, ton caractère dominant et rancunier..... tu as su cultiver ta différence avec discrétion et intelligence.Tu étais très beau et tu le savais et tu n'acceptais plus qu'un de tes copains gagne en expos ou te nargue; calme et résolu mais impulsif, tu souffrais de l'indifférence que te manifestaient tes compagnons , ce qui me rapprochait davantage de toi. Tu étais trop "grand " pour eux qui te jalousaient également...
Et comment ai-je fait sans ta tendresse, sans ta générosité ... moi au bout de ma peine, aurai-je appris à me passer de toi .... je me console en voyant tes enfants de temps en temps; ta fille Myelle a ton fameux caractère si attachant, elle a déjà 9 ans , adorable, surprenante comme toi !!!!
Après toi, je me suis engagée dans le bonheur de tes compagnons; ils continuent leur chemin, il suffira que tu les appelles pour qu'ils te rejoignent un jour .....
Tu es mon passé enfoui dans mon présent , absent de mon futur et tu me manques chaque jour qui passe .....
Tu manques à Alain tu sais, celà a été très difficile pour lui de ne plus t'avoir à ses côtés chaque soirée!! j'ai remarqué qu'il avait toujours les yeux très tristes lorsqu'on parle de toi , et qu'il n'est pas rare d'y voir une larme couler.....discrètement.
Calins mon tendre " pépère Howell."

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Rooper chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Rooper

Tu te contentais d'un rayon de soleil, d'une tempête de neige pour sourire à la vie ... Mon errance s'appelle absence ... et pour m'en protéger, je prierai le ciel que ma colère de te perdre me raisonne. Je te promets de sourire aux prochains rayons de soleil, aux prochains flocons de neige ...

Marie Poulain.
Rooper à 13 ans. 2000-2013

Rooper a décidé de nous quitter le même jour que Unex, Destin inattendu ...

 

 

Il aimait le soleil et la neige, était jaloux des beaux bébés qu'avait eu Unex ; Unex aimait le vent ... était jaloux des nombreuses coupes de victoire lors des concours d'expositions canines de Unex ; ils n'étaient pas les meilleurs amis, seulement copains : ils étaient tendres, câlins; ils sont partis ensemble, au Paradis des toutous; le temps d'assumer leur départ et de pardonner au Destin, et il faudra que l'impossible devienne possible et fermer les yeux pour ne penser qu'aux merveilleux moments passés ensemble... j'aimerai que l'été tarde car ils ne verront pas cette belle saison... ils se sont éteints tout doucement dans mes bras, je n'ai pas pleuré afin de leur donner mes meilleurs câlins; je suis heureuse de leur avoir offert des années de vrai bonheur...

Rooper était passionné par les expositions canines, il avait parcouru des milliers de kms avec Alain, en France et dans de nombreux pays étrangers, était champion de beauté d'Allemagne ... mais il était surtout notre champion de tendresse, de douceur, d'obéissance . il était tendre, posé, très discret, indépendant, franc, respectueux, jamais il ne m'a désobéi, jamais il ne m'a déçu; la puissance de son regard me révélait son côté si réfléchi; il n'aimait pas trop la présence des autres mâles près de lui, mais jamais il n'a cherché bagarre; les adultes le comprenaient en le respectant, les jeunes le narguaient, innocents de leur jeunesse; chaque jour il me demandait de lui caresser ses oreilles, et c'était un réel plaisir pour moi de lui donner ce bonheur.

Il aimait à se promener en voiture, comme son papa, comme sa grand-mère; il aimait également se promener sur notre trottoir, seul, et montait jusque la pâture des vaches; stable et imperturbable, le grand bruit des camions de lait, les tracteurs ne le gênaient pas.

Carmen l'accompagnait toujours pour aller travailler avec les moutons, mais un jour différent des autres, il avait compris qu'il était trop vieux pour les rentrer à la bergerie, ses douleurs l'en empêchaient, sa vue baissait, et Carmen l'aidait, mais il se sentait frustré, il déprimait beaucoup depuis ce jour ! Souvent il me demandait de lui ouvrir la porte de notre prairie, et malgré ses douleurs dorsales, il descendait pour sentir la présence des moutons, il ne les voyait plus; parfois, il prenait sa couverture, traversait tout son terrain, la posait dans l'herbe dans laquelle il aimait tant se rouler, puis il s'asseyait dessus pendant des heures, sous le soleil, la pluie ou la neige; j'avais toujours les larmes aux yeux à le voir ainsi, car je savais qu'il écoutait les pas des moutons, humait leur odeur, et je savais qu'il souffrait de ne plus pouvoir les changer de pâture, rentrer avec aisance le dernier bêlier récalcitrant, il en était si fier devant Unex qui lui, n'a jamais eu sa patience; quelquefois il allait chercher la couverture de Carmen, l'installait à côté de la sienne, en espérant qu'elle le rejoigne, ils avaient tant de fois travaillé ensemble; elle le comprenait et restait assise à côté de lui . encore maintenant elle le cherche partout ...

Firefly est si triste que tu ne sois plus à ses côtés chaque nuit; elle va souvent à la porte pour me demander de l'ouvrir car elle pense que tu fais ta longue promenade sur le trottoir et que tu tardes à rentrer; au début, elle me boudait, elle pensait que je ne voulais pas ouvrir la porte pour que tu rentres ... pendant plusieurs jours, j'ai laissé ta couverture à terre, pensant qu'elle s'y coucherait, mais elle a toujours fait un détour sans la regarder, elle souffre de ton absence ma petite luciole, tout comme nous ...

j'avais une haine tenace du temps qui passait à te voir vieillir, et comme je ne sais pas vivre ma vie autrement qu'en version originale, alors j'assumais ta vieillesse, mais j'avais noté l'espoir que tu restes encore avec nous; il me semble que j'ai oublié de te dire des mots, ou alors je ne te les ai pas assez dit ... je t'Aime mon Rooper; laisse moi le temps de m'apercevoir que tu n'es plus présent à nos côtés ... on dit souvent que les années guérissent les blessures, mais elles restent intactes dans le temps ... tu as suivi ton Destin, celui qui n'est pas le hasard, celui qui a toujours le dernier mot : FIN ... fin de ton histoire, tu nous manques tant mon Rooper. Marie Poulain.

Jazoo, chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Jazoo des Douces Folies de l'Espérance

Jazoo avait 1 mois lorsqu'il s'est inscrit dans ma vie par une belle journée d'octobre, sans demander d'amour, de tendresse, mais en m'en offrant; un mois plus tard, si je n'avais pas cru en lui, je n'aurais pas été dans la réalité, cette réalité qui a duré 15 ans, imprégnés de très grande complicité, de bonheur.

Marie Poulain.

Jazoo à 15 ans. 1994-2009

 

Mon Jazoo si tendre, si doux, tu avais signé bonne humeur tous les jours; ton trop plein de tendresse à offrir, c'était cadeau pour moi, chaque heure passée près de toi lors de tes crises d'épilepsie, c'était cadeau pour toi; Lorsque je n'étais pas "in" ... les p'tits bobos de la vie ... tu n'as jamais manqué d'attention envers moi, tu étais constamment en flagrant délit de générosité; grâce à toi j'ai compris la tendresse d'une façon très simple.

Tu avais apprivoisé ton bonheur à ta manière, tout en douceur, en solitude, intelligemment, car tes copains enviaient ta discrétion, ton calme... et ton indifférence envers leurs quelques malentendus envers toi: ça ne peut s'oublier, mais toi tu oubliais, tu prenais un autre chemin; parce que tu étais trop "grand" pour eux, ils t'imposaient leur jalousie, et là encore, ton indifférence, ton respect envers eux les agaçaient. Tu adorais les chiots et tu ne manquais jamais l'occasion de venir les voir lorsqu'ils jouaient dans le terrain. Jamais tu n'aboyais, mais tu me racontais tes histoires chaque jour en chantonnant, tout plein d'histoires.
Le matin c'était Alain qui te sortait le premier, et, malicieusement et avec plaisir, tu attendais qu'il referme la porte pour lui pincer les fesses, juste pour un accroc, c'était un rituel pour toi, et comme Alain a toujours eu un don pour la couture, c'était "Jazoo pince et papa coud"; on n'a jamais compté les pantalons "usés" par tes dents ... mais tes "pincements" n'étaient jamais bien forts, c'était surtout pour narguer Alain; et arrivé dans le terrain, pris d'un léger remords, tu l'invitais à jouer à la baballe ... puis ces dernières années le fil et l'aiguille étaient rangés définitivement: tu n'avais plus de dents !!
Puis un jour, dans ton regard, j'ai lu combien tu m'avais aimé, combien tu m'avais donné, mais qu'il était temps pour toi d'aller te reposer, paisible, dans un autre monde. J'accuse le Destin de s'être permis de te laisser partir ... il a pensé que tu serais mieux ailleurs, dans cet autre monde, puisque le poids des ans te pesait, il n'a peut-être pas eu tort .... en réalité je sais qu'il n'a pu avoir tort, c'est le Destin, "ton Destin".

Reviens mon Jazoo, juste comme un rêve ... mon rêve ... j'aimerai tant que tu me racontes encore tes histoires, comme tu savais si bien me les raconter en chantonnant chaque matin; tous tes jouets, toutes tes baballes sont rangées ... personne n'y touchera avant longtemps ... je n'effacerai jamais ton nom inscrit sur ta gamelle à croquettes dans laquelle tu mangeais, et je te dirai toujours "bonne nuit mon Jazoo". Poulain Marie.

Rudley chien Colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Rudley black de Cathyja

(2000 - 2007)

Rudley était un vrai p'tit personnage, indépendant et fier, très obéissant, possessif et jaloux, très gentil et doux, il m'offrait chaque jour ses mille calins; il était mon "pépère la douceur"; avec des gestes et des paroles je voudrai te supplier de revenir, tu me manqueras toujours mon pépère.

Marie Poulain.

 

Réaliser un hommage pour mon pépère Rudley était évident, mais n'était pas pour moi un écrit dans l'urgence, je n'en n'avais pas la force, pas le courage puisque j'avais tant de peine, trop de peine .... moi qui avais tellement gardé l'espoir qu'il passe encore un Noël avec nous ; puis au-delà de la rupture de sa présence, c'est devenu une urgence qui a apaisé son absence imposée.
Mon pépère tu nous manques tant... Breezie avait encore besoin de toi , mais tu l'avais éduquée un maximum et elle est devenue une si obéissante fifille, grâce à toi; Nice se valorise en continuant ce que tu avais entrepris avec la p'tite meute de filles, surtout à se faire respecter ! tu avais rêvé de prendre la relève de chef de meute lorsque mon "Boy" nous avait quitté et tu l'étais devenu à la perfection; parfois tu étais intransigeant car tu n'admettais pas une seule erreur de conduite des fifilles, elles n'avaient pas tellement droit à l'erreur, et je sais que tu avais raison; personne d'autre que toi n'aura ta patience, ton intelligence d'éduquer les prochains chiots; personne également ne sait aussi bien que toi ouvrir les fenêtres pour rejoindre une femelle, ouvrir le four de la cuisinière sans bruit pour voler les croquettes; j'ai toujours eu besoin d'intensité pour construire ma vie, tu m'as offert énormément de tendresse, de générosité, d'attentions, de gros calins... nous deux c'était un lien dans l'immensité, une complicité pour les promenades et les jeux; ton départ est la plus grande rature sur le chemin de ma vie; en fermant les yeux je peux dessiner tes allures, tes gros calins du matin, mais jamais il ne me reviendra tes mille calins du soir pour me dire bonne nuit, ton museau posé sur ma main lorsque je tapais sur le clavier de l'ordinateur; si j'ai une certitude, c'est que rien n'est jamais loin, car tu es parti trop tôt, trop jeune, et ce n'est pas le dernier jour que je t'aime; lorsque je suis avec Nice et Breezie dans notre prairie que tu aimais tant, ça fait très mal de ne plus t'apercevoir derrière la fenêtre; je vais désaimer mes promenades sans toi ... bientôt les premiers flocons de neige vont arriver , et pour la première fois je ne les attends pas avec impatience car je ne t'entendrai pas aboyer de joie de les voir tomber sur le bout de ton nez, je ne te verrai pas te rouler de bonheur dans cette belle neige épaisse.

Tag blend et texte : Marie-Christine Poulain.

Boy, chien colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Godspell de Florange, "Boy"

(1991 - 2004)

J'ai inscrit dans ma mémoire
Tous nos merveilleux instants
Partagés pendant 13 ans.

Mes pensées dépassent mes mots :
Tu nous manques mon "Boboy".

Marie Poulain

 

Mon "BOY"...
...... tu es parti 2 ans après ton inséparable ami "Famous Héro": ton héros,ton maître,ton exemple et ton soutien moral.... à 4 jours près et à une demie-heure près !

Il y avait seulement 8 mois que tu avais retrouvé ton moral en décidant d'éduquer "Unex"; tu étais si fier de ton élève,si heureux de nous montrer qu'il t'obéissait parfaitement.

Merci mon Boy; je continuerai ce que tu as entrepris avec Unex,avec autant de patience que tu en as eu envers lui,de gentillesse,de persévérence et de compréhension.

Unex te cherche partout; pour faire passer son "manque de toi", il prend tout ce qu'il trouve et le secoue rageusement; Jéween, malgré sa faiblesse actuelle, a décidé de l'emmener promener dans notre prairie plusieurs fois par jour,courageuse Jéween; Jazoo a fait une bonne crise d'épilepsie,très touché par ton absence...
Les autres sont silencieux,tristes.... Rudley est certainement entrain de se poser la question: "dois-je prendre la relève de chef de meute??"..... il en rêve mon Rudley !!

Création photo et texte: Marie-Christine Poulain.

Famous, chien colley sur l'élevage du Clos de Marialan

Famous Hero de Florange

(1990 - 2002)

Le héros de la petite meute : toujours à surveiller que ses copains m'obéissent vite.
Il aimait protéger ses 2 "pupuces" (shetlands); adorait courir aussi vite qu'un lapin, avait le don d'attraper les oiseaux et en était fier.

Marie Poulain

Déjà 4 ans que notre premier colley nous a quitté pour un monde que l'on dit meilleur ....
....... " Famous Héro " était le chef de meute : d'un seul regard envers les autres toutous, il se faisait respecter et faisait régner l'ordre; son prénom lui collait à la peau : il était vraiment un " Fameux Heros " !!! Il avait éduqué " Boy " disparu à l'âge de presque 13 ans, l'avait aimé, épaulé, encouragé ; ils étaient inséparables. A sa disparition, Boy avait maigri de 8 kg en seulement 2 mois.. Le pouvoir de Boy : prendre un joker et résister à ses très mauvaises pensées ; le Destin a repris alors son chemin, ma tendresse y a contribué... il a fallu 1 an !!!!
Pendant 1 an, chaque soir avant de se coucher, Boy allait près du tapis où dormait Famous ; il le regardait longuement mais il avait toujours ce même respect : il n'y allait pas... Il y a, dans les rapports secrets entre les chiens, des sensations, des sentiments, une sorte d'honnêteté à laquelle je me laisse aller à rêver...
Famous Héro : " pour ta bonté, ton amour, ton humour dont nous tous raffolions, ton courage qui nous stupéfiait, tu resteras notre Heros pour toujours, tu manques à ta meute. "
Boy a rejoint son inséparable copain Famous héro, en Avril 2004.

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Tous les tag blend (graphismes photos) ont été réalisés par Marie-Christine Poulain.

 

Ils sont protégés, tout comme les photographies et le site internet, par "copyright."

By the flying over of the "mouse" on the lines, it's written in English.

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